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Créé en 1998, le prix de la jeune photographie de mode organisé par Picto a pour objectif de mettre en lumière et de faire émerger le travail de jeunes photographes de mode dans un univers où il n’est pas toujours aisé de se faire remarquer.



Le prix est décerné chaque année par un jury de personnalités issues du monde de l’art et de la mode qui désigne un lauréat (et selon les années une mention spéciale) parmi un grand nombre de dossiers.

Cette année, le jury s’est réuni le mercredi 21 novembre 2012 pour élire son lauréat. Nous sommes heureux de vous annoncer que cette 15ème édition du Prix a été attribuée à Oliver FRITZE. Le travail d’une autre photographe a également été remarqué par le jury, une mention spéciale a donc été décernée à Alexandra TAUPIAC.



Oliver FRITZE

Photographe de mode.
De nationalité allemande, il vit aujourd’hui à Paris, après avoir découvert l’Europe ces dernières années. A 16 ans, son premier Reflex en mains, il se lance dans une formation de trois ans à Meppen, sa ville natale en Basse-Saxe. A 21 ans, le bac en poche, il part pour Berlin, en quête d’ouverture d’esprit, mais aussi de nouveaux champs d’investigation photographique. Puis il s’envole vers l’Italie, pays qui l’a toujours attiré, où il est engagé dans un studio photo de Vicenza. Pour finir, direction la France, où après quelques mois passés à Montpellier, il remonte vers Paris où il commence à travailler comme assistant plateau au studio Rouchon, et comme assistant personnel de photographes de mode. Il apprend beaucoup aux côtés de personnalités photographiques comme Ruven Afanador, Dimitri Daniloff ou encore Nick Knight, dont il dit volontiers qu’il lui a offert son meilleur son venir de shooting : une pochette d’album des Stones. Sensible à la lumière, qu’il juge primordiale en photographie, il développe une imagerie empreinte d’émotion et d’esprit.

Alexandra TAUPIAC
Après un CAP et un BTM de photographie, elle présente en travail de fin d’étude l’exposition « Chaire en presse », série de dix images où le corps compressé questionne la sensualité comme une distorsion. Puis elle s’installe à Paris et rencontre Patrick Gries. S’ensuit une collaboration de 2 ans au cours de laquelle ils réalisent des campagnes éditoriales pour la Fondation Cartier et le Quai Branly. Exerçant depuis 4 ans au studio Upper East dans le XXème arrondissement de Paris, Alexandra développe un travail photographique où la défiguration du corps reste centrale. Et que cela soit au travers d’autoportraits, en tant que lieux où l’autre se révèle, ou dans la mis en scène de modèles, en tant que supports témoins de ses propres créations (vêtements, décors), ses images ne nous laisseront voir, finalement, que la contradiction d’une présence.

2012; Olivier Fritz et Alexandra Taupiac 

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©2012 Laura masia.

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